Clair-Obscur - Françoise Hardy

Clair-obscur, je n'aime rien tant que la fкlure
Qui lйzarde le mur de sa rйsistance...
Sombre et pвle, fragile et pur comme un cristal
Transparent, idйal quand j'y pense...

Et je me tiens ni trop prиs, ni trop loin
Passager clandestin d'un rкve incertain
Je sais qu'il ne va pas vraiment bien
Je n'attends rien, je lui tends juste la main...

Il a fermй а double tour pour pas souffrir, pour pas pleurer
Car il croit que l'amour peut tuer...

Clair-obscur, je n'aime rien tant que la blessure
Protйgйe par le mur de ses apparences...
Sombre et pвle, coupant et dur comme un mйtal
Mon ange, comme tu fais mal quand j'y pense...

Et il se tient toujours а mi-chemin
Du rejet, du besoin, de ce qui l'atteint
Je sais qu'il ne va pas vraiment bien
Je n'attends rien, je lui tends juste la main...

Il ouvrira sa porte un jour pour voir le ciel, pour respirer
Et l'amour entrera sans frapper.